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Je l'écris dans le nawak parce que t'as pas posté après moi dans le CDC/CDG à l'heure où je tape ces mots.

Tout à l'heure, y'a quelques instants à peine, y'a 2 minutes, j'ai cliqué sur des chapitres au hasard. Parmi les 42. On avance bien tout de même hein ? J'ai un peu les larmes aux yeux. J'essaie de pas pleurer, parce que mes parents vont me voir s'ils sortent des chambres. Je dois t'avouer que oui, parfois, je perds un peu espoir. À part être "une nerd finie, une myope perdue, une brochée inquiète, une ardente amoureuse, une patate ensoleillée, une souriante maladroite, une fleur rusée, une promeneuse dans la vie", je suis avant tout une espèce de deiibile tu sais. Je suis une jalouse finie, une pessimiste perdue, une égoïste inquiète, une ardente amoureuse (oui, on garde ardente amoureuse fail).

Y'a tant de trucs à améliorer encore. Bientôt trois mois sans toi. Dans trois jours exactement. Le 28, à cette même heure, je pourrai déclarer que j'ai survécu. Que j'ai presque fait la moitié. Aujourd'hui, en français, y'a la madame qui demandait qui était pessimiste/optimiste/partagé. Y'a que la fille que j'ai fait bécher qui a levé la main pour "foncièrement pessimiste". Le reste, on a levé la patte pour les deux autres possibilités. Mais au fond, je sais pas. J'aimerais être optimiste. Mais le suis-je ? Souvent, je fixe le vide et je ne sais plus où je me dirige. Si ma vie a un sens. L'autre jour, à la cafétéria, en prenant mes ustensiles, je sais tellement pas pourquoi, mais je me suis rappelé de nos compétitions foireuses de qui en faisait tomber le plus. Ce souvenir surgi de nulle part. Ça m'a fait un peu mal. La plupart du temps, à l'école, je dis nawak (ouais comme d'habitude, c'pas nouveau). Je délire carrément.

J'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre. D'être différente quand je te parle à toi, Tiny ou même Thorny. Avec toi, je me permets de kikoololer assez souvent. De me foutre des majuscules. Avec Tiny, je mets un point final à mes phrases, j'abrège peu et j'utilise des codes. Avec Thorny, c'est un peu un mélange des deux. + les smileys. J'ai l'impression de pas arriver à tout concilier. Que quand je kikoolole, je m'éloigne de Tiny. Que pendant ce temps, elle raconte sa vie à d'autres gens, alors que it used to be me. Alors que c'était à moi qu'elle racontait tout ça. It makes me feel so... normal. Mais un normal négatif. Normal... une parmi tant d'autres. Mais quand je parle avec Tiny, j'ai l'impression de m'éloigner de toi. Purée wat iz lèfe. Je dis souvent que la vie est dure. Que me iz sad. Ah purée purée purée. Je crois que je vais m'arrêter là maintenant tout de suite. J'ai pas envie de réfléchir. Je vais juste vivre. Et aimer.

Wesh nan en fait. Autant continuer un peu. Se vider un peu. Ouais, là, secrètement, j'espère que Tiny lira ce truc. Pour les bouts qui la concernent. Je l'aime tellement Tiny. J'ai envie de serrer un oreiller contre moi et fixer le vide et sourire bêtement parce que notre amitié est belle. Et toi, je pleure encore parce que tu me manques. Je me rappelle du temps où je pensais n'avoir besoin de personne (même pas de toi, Personne). Quand je m'embrouillais tellement souvent avec Tiny parce que c'était tout ce que j'avais. Les crises de jalousie, j'ai pas manqué d'en faire. Avant le Nouvel An, sur les cb, en MP. Les "o=\o/" "je te hais Toseph de moi d't'façon" (owkay, nan, je me rappelle pas de mes mots exacts mais ça allait dans ce sens). Jalousie envers Jafas, Rima, Rika, Kamel, Fhour, les gens du gx, les gens de Dino. Toutes ces personnes qui parlaient beaucoup avec Tiny. Aujourd'hui, ça va mieux. Je sais pas si c'est parce que je t'ai connue toi ou si c'est grâce à Thorny. Un mélange des deux je dirais. Purée je sais même pas pourquoi j'écris ça.