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Sujet: Re: Ctrl+V Sam 10 Sep 2022 - 21:54 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Dim 11 Sep 2022 - 9:16 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Dim 11 Sep 2022 - 14:01 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Dim 11 Sep 2022 - 14:04 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mar 13 Sep 2022 - 15:26 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mar 13 Sep 2022 - 17:29 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mar 13 Sep 2022 - 21:00 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mar 13 Sep 2022 - 22:34 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mer 14 Sep 2022 - 9:04 | |
| - Citation :
- Soudain, une girafe s'élance vivement vers l'océan Océanique gravitationnel ambigu pour dérailler tel un horticulteur ravagé par la croûte mexicaine aride comme la démocratie lointaine de l'amour. Les côtés de la figure arithmétique emblématique du système fissuré neptunien arrivaient à point nommé, quand l'orateur multifonction provenant du vaisseau interstellaire de mirage immaculé attira la poudre sablée vertueuse invoquant bruyamment une moule périmée afin de picorer les cailloux de boue verte étincelants et ternes à foison pour élaborer un plan! Je lui donnerai la monture dorée qui sera déchirée en petits bouts hétéroclites pour servir de machine ultra performante qui aurait pu sauver la superbe reine du balcon cassé depuis la semaine passée demain puisque tu idolâtres tant le roi maudit maléfique malveillant et méchant. Pourtant, il défendait si mollement que la prairie dénuée de neige brulante fut ramassée par Sarkozy qui trichait aux élections de Paris que tout opposait à Macron. Toutefois ils ont pu intercepter leurs passeports avant qu'on ne l'envoie sur Mars car je suppose que c'est ainsi que les enfants dévorèrent une mangue pourrie. En effet, des Bretons racontaient n'importe quoi à propos des pizzas à l'ananas qui mangeaient des pandas crus quand ils sont enceintes de levure sèche qui nagent dans la brume épaisse qui flotte sur les nuages lourds de grêle fondue qui tombe violemment. Mais étrangement des robots dissolurent ce foutu couvercle. Alfred dissout lui-même son bout
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Sujet: Re: Ctrl+V Mer 14 Sep 2022 - 11:46 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mer 14 Sep 2022 - 14:58 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mer 14 Sep 2022 - 15:34 | |
| - Well j'ai hésité à poster du coup
. Si ça vous amuse de lire mon texte du jour (brut, pas corrigé). Le writing prompt c'était la première phrase: - Citation :
- — Je sais comment cela finit mais je ne sais plus comment cela commence.
— Rappelle-toi, murmure-t-il à mon oreille.
J'essaye. J'essaye. J'essaye. Je fouille dans l'obscurité. Je vomis mes souvenirs en pagaille. Je revois tout comme une étrangère. Je cherche. Des larmes coulent sur mes joues.
— Je veux juste que cela s'arrête.
Je le supplie. Ses mains glaciales caressent mes joues. Son regard est empreint de peine et de pitié. Je distingue à peine ses traits, mes yeux plein de pleurs et je bégaye et lui demande d'arrêter. Il effleure ma peau exsangue, sèche mes larmes mais ne peut s'approcher plus près.
— Tout va bien.
Ses mots sont autant de susurres qui me glacent le sang. Mes jambes cèdent. J'essaye. J'essaye. J'essaye. Je me revois enfant, à courir entre les murs du palais. Je revois la lumière chamarrée au travers des vitraux. Je revois les centaines de soldats royaux qui s'amusent à me voir déambuler. Je revois mon père qui me cherche partout. Je revois leurs visages flous. Il n'y a que ça. Des souvenirs épars. Des visages aux traits effacés. Quelques odeurs de roses et de thym. Des lueurs iridescentes. Il y a du bonheur, là, dans ces mémoires anéanties par l'obscurité. Le temps défile et je grandis.
— Non, murmure-t-il.
Je sais. Mais je ne me souviens pas. J'ai oublié. Tout oublié. Comment pourrais-je seulement me rappeler ? Mon cerveau d'enfant a tout annihilé. Mais ses mains caressent ma peau. Son index vient se déposer sous mon nez, au-dessus de mes lèvres.
— Je suis avec toi. Tu dois te rappeler.
Les images filent à l'envers. Je remonte les années dans l'autre sens. Je me vois rajeunir. Tout est plus flou encore. Les visages ne sont plus flous; ils disparaissent. Je ne reconnais personne. Ni mon père. Ni ma mère. Ni mon frère. Que des inconnus qui me susurrent que tout va bien se passer. Et j'aimerais les croire ... Je sanglote tandis qu'il m'invite à continuer, tandis qu'il me dit que tout va bien. Je suis bébé. Tout est fade et confus. Je n'entends que des sons grotesques. Que les miens. Des pleurs et des balbutiements. Je sens la terre sous mes genoux, sous mes mains. On pose le poids d'une couronne sur ma tête minuscule et je défaillis. On rit. On la retire et je pleure. Je pleure dans le passé et dans le présent. Je ne suis que larmes.
— Tu y est presque.
Il se rapproche. Je sens son souffle sur mon oreille. Quand il parle, mes cheveux se dispersent. Il sent les roses, lui aussi. Cette odeur m'a toujours accompagnée. Bientôt, je ne suis plus. Je n'existe plus. Plus vraiment. Je suis une forme. Je suis dans le ventre de ma mère. Je suis au chaud. Je suis protégée du mal de l'existence. Tout est si calme. Si paisible. Tout résonne mais tout paraît atténué. Il y a la voix de mon père. Il y a la voix de ma mère. Il y a la voix de mon frère. J'entends sans entendre. Je ne comprends pas leurs mots. Ils disparaissent peu à peu alors que je rétrécis, je me flétris. Je deviens de plus en plus petite. Je me recroqueville. Une peur panique s'empare de mon cœur. Je disparais. Je disparais ! Je ne suis plus qu'une noix. Un minuscule être sans conscience.
— Reviens, tu as oublié.
Sa voix me rassure. J'ai oublié. Le temps file à nouveau correctement. Je grandis. Je grossis. Les voix reviennent. J'y suis presque. J'essaye. J'essaye. J'essaye. Je ne suis plus qu'un amas de larmes. La lumière est là ! Je la vois. Aveuglante. Effrayante. Je ne veux pas sortir. Je ne veux pas quitter ce nid bienveillante. Une force me pousse. J'ai peur. Je ne veux pas ... Je suis expulsée. L'air brûle mes poumons. Je hurle pour exister. Je hurle contre ses mains rassurantes. Je hurle au beau milieu de mes larmes. Il caresse mes joues pleines de larmes. Au milieu de cette brume apparaît un visage familier. Je le reconnais. Je sais qui il est. Le présent se confond dans le passé. J'ouvre les yeux. Il est là. Il est là comme au premier jour. Il m'a suivi toute ma vie durant. Et toutes les précédentes. Je hurle à nouveau, le cœur arraché et le cerveau en friches.
— Tout va bien. Je suis là, rappelle-t-il.
Je sais. Tout est flou mais je le vois. Lui et ses boucles blondes. Lui et ses yeux indécemment bleus. Lui et sa peau exsangue. Lui et son sourire divin. Lui qui se penche sur moi comme au premier jour. Lui qui va me faire tout oublier, encore. Encore. Encore.
— Tu vas renaître. — Je ne veux pas.
Je le supplie au travers de mes larmes. Ses mains lâchent mes joues. Il me regarde, les sourcils froncés. Il a replié ses ailes. Il rapproche ses lèvres des miennes. Il n'a pas le choix. Je résiste. J'essaye. J'essaye. J'essaye. Lorsqu'elle sa bouche frôle la mienne, mes pleurs cessent. Je ne sens plus rien. Il n'y a plus rien sauf lui et moi. Nous dans cet entrelacs de naissances et de renaissances.
— Tu vas oublier. Mais je reviendrais. Je reviens toujours.
Ses paroles se perdent en un murmure et j'oublie. J'essaye. J'essaye. J'essaye. Son nom. Lui. Je veux me rappeler. Je ne veux pas encore oublier. Je veux me rappeler de lui. De cette vie. De toutes les précédentes. De toutes celles à suivre. Je n'ai plus de larmes à pleurer alors qu'il s'éloigne. Et dans mon dernier soupir de mort de naissance, je tends la main:
— Rahel !
 Odin gave his eye for knowledge but I would give far more. |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mer 14 Sep 2022 - 16:04 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V Mer 14 Sep 2022 - 20:18 | |
| - Citation :
- Top Révélation : 20
Communauté des Admins : 79 Top Kaiga : 20 Si t'en as d'autres à partager j'adorerai les lire, ça faisait un moment que j'avais pas lu ce genre de textes |
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Sujet: Re: Ctrl+V Jeu 15 Sep 2022 - 13:25 | |
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Sujet: Re: Ctrl+V  | |
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